minori a écrit:
Le début de ces discussions, j'ai présenté un exercice respiratoire que Monsieur Hamaguchi m'a donné au restaurant de Toulouse. Je voulais partager cet enseignement à tous ceux qui n'étaient pas là avec nous.
C'est un exercice très intéressant en effet !
C'est un exercice que l'on retrouve sous des formes plus ou moins semblable dans de nombreux arts martiaux, ou "Do" non martiaux (Tai-chi, méditation, calligraphie, Yoga...)
Selon moi, cet exercice trouve sa copie dans le kendo, par la pratique de Kirikaeshi et de Kakarigeiko. Mais encore faut-il pratiquer ces exercices correctement
80% des gens que je vois faire Kirikaeshi ou Kakari-geiko reprennent leur respiration de nombreuses fois.
Pour la majorité d'entre elles, qui reprennent leur respiration par paresse, forcement, la respiration n'est pas travaillée comme elle devrait l'être.
Pour ceux qui ne parviennent pas à faire Kakari-geiko et Kirikaeshi proprement faute de souffle, l'exercice de Hamaguchi Sensei est fait pour eux. Mais je pense que l'idée du sensei est de permettre au gens de travailler leur respiration chez eux, pour être capable d'effectuer des exercices comme Kakari-geiko et Kirikaeshi correctement durant l'entrainement.
minori a écrit:
Mais j'ai commencé à comprendre que une des choses le plus importante au kendo comme " Montrer ( ou ne pas montrer ) mon ouverture à l'adversaire et sentir le départ de son attaque " ont un lien à la respiration.
C'est pour cela je voulais un peu mieux contrôler. Peut-être Qu'un jour je pourrai lire la pensé de l'adversaire à travers ses souffles?
Je ne peux pas dire que c’est faux
Mais je pense que ces déductions, aussi juste soient-elles, vous desserviront dans un premier temps. Ce type de travail correspond à un niveau très élevé de Kendo. Je ne pense pas qu’il soit constructif d’essayer de les travailler trop tôt…
minori a écrit:
Toute fois, je me demande comment les Sensei Motodachi peuvent tenir pendant une heure de Ji-geiko sans se fatiguer, il n'y a sans doute pas que l'expérience et de leur âge.
Une heure de Ji-geiko à fond ne me fait pas peur.
Outre l’aspect sportif ou la volonté permettant de se surpasser, c’est la décontraction qui est primordiale. Mettre de l’énergie quand c’est nécessaire uniquement.
Tous les débutants, de même que les jeunes grades possèdent une caractéristique commune : gâcher des milliers de kilojoules a la minute.
Toute la difficulté est d’avoir un esprit bouillonnant dans un corps calme