Je ne sais pas si l'on comprend mieux, car ces beaux principes moraux sont des appréciations, des jugements dans l'après coup. Ils servent à caractériser des actes passés, pas des hommes, (faut pas confondre hein?).
D'ailleurs, un acte de bravoure ou de loyauté peut être fait par un tordu ou un lâche... Le pire des assassins peut faire preuve de sainteté aussi, si l'occasion se présente. C'est dire l'extrême volatilité de ces idéaux!
Ils sont chose quasi impossible à réaliser à la nature humaine...
D'où viennent-ils?
Ces principes sont directement tirés du Confucianisme, (pour ne pas dire copié-collé!...) De la littérature quoi!
Un règlement idéalisé, réduit à qqs principes virtuels, sept ou dix voeux pieux, ou commandements, rarement mis en pratique, car celà suppose un contrôle permanent et acéré sur soi-même... Notez que les vrais sages qui
se sont connus eux-mêmes, comme Socrate entr'autres, n'imposaient pas de tels principes, mais se contentaient de poser des questions à leur entourage...
On peut donc se les répéter, les graver dans le marbre, les calligraphier, on peut prêter tous les serments que l'on veut, on ne fera rien d'autre qu'exercices de perroquets, par méconnaissance du fonctionnement de l'esprit humain.
A quoi servent-ils alors?
A habiller, anoblir, glorifier... des hommes, souvent post mortem! Ils permettent aussi leurs corollaires, la punition. Ils ont servi des dictateurs, des gourous...
Les entreprises ont aussi leurs commandements, pour dynamiser leur employés.
Bref, ces principes sont des instruments de pouvoirs.
Ils ont servi de belles causes mais aussi, à l'embrigadement de jeunes innocents, les envoyer à la boucherie à la place de ceux qui savent les utiliser. Mais c'est un autre débat...
